1. Canwest News Service
2. Canadian Press
3. Radio-Canada - Ottawa/Gatineau
4. Presse Canadienne
5. Radio-Canada
6. Le Devoir
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http://www.canada.com/topics/news/national/story.html?id=1152640
Green leader takes up land rights case of Que. First Nation
Carolynne Burkholder, Canwest News Service
Published: Wednesday, January 07, 2009
Green party Leader Elizabeth May on Wednesday compared the land rights protest of a western Quebec First Nation to Mahatma Gandhi's famous non-violent resistance movement.
May made the comparison at a political rally in support of the Algonquins in Barriere Lake, Que., demanding that the federal and provincial governments respect the First Nation's ownership of their territory and their self-government rights.
Quebec police arrested several members of the Barriere Lake First Nation, including hereditary Chief Benjamin Nottaway, after a series of protests last year.
Green party Leader Elizabeth May demanded that the federal and provincial governments respect the First Nation's ownership of their territory and their self-government rights.
Green party Leader Elizabeth May demanded that the federal and provincial governments respect the First Nation's ownership of their territory and their self-government rights.
May called Nottaway, who was jailed for his involvement in a November protest, "a political prisoner."
"Civil disobedience in the interest of justice is the duty of everyone," May said, quoting Gandhi. "Civil disobedience in the name of justice is not a jailable offence and if you're in jail for non-violent civil disobedience in support of a legally binding agreement then you are a political prisoner."
Nottaway was arrested along with several others after the Algonquins erected a barricade blocking a highway in western Quebec on Nov. 19. The blockade was torn down by Quebec police.
The protesters were trying to pressure the federal and provincial governments to honour a signed agreement giving the First Nation control over the development of 10,000 square kilometres of what they claim is their territory.
The Algonquins also want the governments to back a new band council leadership selection process.
A history of internal disagreements led to physical clashes last year when an opposition group claimed to have ousted the traditional leadership and formed the band council.
Indian and Northern Affairs Canada legitimized the leadership of Chief Casey Ratt, who took control of the First Nation from Nottaway, by declaring that the department would only deal with his government.
"We now have the community subjected to completely intolerable interference in political affairs . . . including putting in place a government not elected in tradition with the Algonquin Barriere Lake," May said Wednesday. "In this country in this day and age, this is a scandal."
A rally was also held in Gatineau, Que., at the headquarters for Indian and Northern Affairs Canada on Wednesday.
On Thursday, protesters will travel to Premier Jean Charest's office in Montreal.
Barriere Lake is about 300 kilometres north of Ottawa.
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http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5jYgzCrhEvo65-zhkrhLIpol8IFUQ
Protesters demand Barriere Lake chief be freed from jail
1 day ago
MONTREAL, CP — About two dozen supporters staged a peaceful protest outside Quebec Premier Jean Charest's office on Thursday to demand the release of an imprisoned native leader.
Traditional chief Benjamin Nottaway was sentenced last month to 45 days in jail for his role in native protests that blocked part of a highway outside the Barriere Lake reserve.
The impoverished reserve about 300 kilometres north of Ottawa has drawn riot police to the scene of road blockades over leadership of the band.
The Barriere Lake reserve has also been involved in forestry disputes stretching back more than a decade.
They include a protracted fight for a share of forestry and other resource revenues estimated to be worth $100 million a year on traditional Algonquin territory.
Elizabeth May, the leader of the Green party, and the Public Service Alliance of Canada have also demanded that Nottaway be freed.
Indian Affairs Minister Chuck Strahl officially recognized Chief Casey Ratt and four councillors last January but that's facing a legal challenge.
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http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2009/01/08/002-lac-barriere.shtml
Lac-Barrière
L'intervention fédérale de nouveau contestée
Des manifestants
Les Algonquins de Lac-Barrière demandent une fois de plus que le gouvernement canadien se retire du processus de sélection de leur chef. Ils étaient plus d'une cinquantaine à manifester, mercredi, à Gatineau, devant les bureaux du ministère des Affaires indiennes.
La Cour fédérale a décidé mardi de revoir l'intervention du ministère des Affaires indiennes dans le choix d'un chef pour cette communauté, ce qui pourrait miner la position du gouvernement fédéral.
Le professeur de droit Sébastien Grammond, de l'Université d'Ottawa, spécialiste des causes autochtones, voit un risque à cette décision. « Peut-être que ça va simplifier la situation, mais le risque, c'est que la décision que va prendre la cour va être perçue comme illégitime par le groupe qui va être perdant », soutient-il.
Au ministère des Affaires indiennes, on préfère garder le silence sur cette question, puisque la cause est encore devant les tribunaux.
L'an dernier, le ministre fédéral des Affaires indiennes, Chuck Strahl, avait décidé de reconnaître l'autorité d'un nouveau chef dans la communauté algonquine.
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http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5gubPk25ZcZsqeWMgjXy49iHAevtQ
Une décision du ministre des Affaires indiennes pourra être contestée en Cour
Il y a 3 jours
OTTAWA — L'intervention controversée du ministre fédéral des Affaires indiennes, Chuck Strahl, dans un conflit de leadership au sein d'une communauté autochtone du Québec pourra être revue devant les tribunaux.
La Cour fédérale a donné son feu vert, mardi, à la révision de la décision du ministre du 31 janvier 2008. Lac-Barrière, à environ 300 kilomètres au nord d'Ottawa, a vécu des barrages routiers à répétition.
Des manifestants ont protesté contre la décision unilatérale du ministre fédéral des Affaires indiennes de reconnaître l'autorité d'un nouveau chef dans la communauté algonquine.
Les protestataires ont soutenu que le chef Casey Ratt était allé à l'encontre de la tradition électorale de la communauté en destituant le chef intérimaire, Benjamin Nottaway.
Ce jugement renverse une précédente décision. Il est présenté par les opposants à M. Ratt, menés par le conseil des anciens de Lac-Barrière, comme une victoire qui oblige le ministre fédéral à répondre de ses gestes.
L'avocat du conseil des anciens, David Nahwegahbow, a affirmé que la décision de la Cour représentait un grand soulagement.
"Ce que j'estimais assez dangereux était que le fait que le ministre ait choisi lui-même le chef avec qui il voulait avoir affaire", a-t-il précisé.
Il n'était pas clair encore si le ministère des Affaires indiennes allait porter la décision en appel.
Benjamin Nottaway a été condamné récemment à 45 jours de prison pour son rôle dans des barrages routiers sur l'autoroute 117, près de la réserve d'environ 450 habitants.
M. Ratt a qualifié publiquement la prétendue crise de leadership comme un sursaut de colère de la part de leaders déchus.
La maison de M. Ratt a été incendiée dans des circonstances qu'il a qualifié de "suspectes", et a accusé ses rivaux de tenter de le chasser de la réserve de force.
Sur ce territoire traditionnel algonquin, une bataille politique met aux prises la communauté, la province et le gouvernement fédéral sur la question du partage des revenus de la foresterie et d'autres ressources estimés à 100 millions $ par année.
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http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2009/01/08/001-lac-barriere.shtml
Manifestation algonquine
Vouloir choisir son chef
Les Algonquins de Lac-Barrière étaient une cinquantaine à manifester mercredi devant les bureaux du ministère des Affaires indiennes à Gatineau. Pour une nouvelle fois, ils demandent que le gouvernement fédéral se retire du processus de sélection de leur chef.
Les Algonquins dénoncent le fait que le 10 mars dernier, pour la troisième fois en 12 ans, le gouvernement fédéral s'est immiscé dans la gouvernance interne de Lac-Barrière. Le gouvernement a révoqué le chef et le conseil de bande et a plutôt mis en place un chef et un conseil qui sont rejetés par la majorité de la communauté.
Le Secrétariat de la nation algonquine, un conseil de bande regroupant trois communautés algonquines, dont celle de Lac-Barrière, reconnaît d'ailleurs toujours le chef Benjamin Nottaway et continue de travailler avec lui et son conseil.
Les Autochtones pourraient avoir gain de cause, puisque la Cour fédérale a décidé de revoir l'intervention du ministère des Affaires indiennes dans ce dossier.
En plus de revendiquer le choix de leur propre chef, les Algonquins désiraient aussi contester la récente incarcération de Benjamin Nottaway pour désobéissance civile. M. Nottaway a été arrêté alors qu'il participait aux barrages routiers sur la route 117 mis en place cet automne par les Autochtones.
Ces manifestations visaient à demander que le gouvernement du Canada mette en vigueur un accord trilatéral de développement durable et de cogestion des ressources conclu en 1991 entre les Autochtones de Lac-Barrière, Ottawa et Québec. Le Canada s'est retiré de cet accord en 2001.
Une autre manifestation des Algonquins de Lac-Barrière a eu lieu jeudi à Montréal, devant les bureaux du premier ministre Jean Charest.
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http://www.ledevoir.com/2009/01/09/226450.html
Rendez-nous notre chef!
Le Devoir Édition du vendredi 09 janvier 2009
Le chef algonquin intérimaire destitué il y a près d'un an, Benjamin Nottaway, est incarcéré depuis 2 mois ont rappelé hier devant le bureau de Jean Charest à Montréal près d'une centaine de manifestants, dont les membres de la communauté du lac Barrière en Abitibi.
Benjamin Nottaway a été arrêté le 19 novembre dernier lors du démantèlement d'un barrage routier érigé par la communauté algonquine sur la 117. Le 6 janvier, la Cour fédérale a donné le feu vert à la révision de la décision du ministre de Affaires Indiennes, Chuck Strahl, de reconnaître l'autorité d'un nouveau chef, Casey Ratt, en lieu et place de M. Nottaway.